mercredi, novembre 22

La mémoire de la Terre.....

Le site du Bois du Cazier à Marcinelle a fait l'objet de récents réaménagements de l'espace terril en vue de le mettre au diapason du musée proprement dit qui acquiert de plus en plus de notoriété.

A ce titre, trois "zones" sont à considérer. L'une plus proche du musée étant une petite butte allongée parcourue d'un sentier style "sente à baudets" partiellement replantée d'arbrisseaux et sous-arbrisseaux à fleurs en sus des espèces pionnières déjà présentes. No comment, mais l'entomofaune y trouvera sûrement son compte. Une seconde se trouve en prolongement du parking bas et a été également réaménagée avec des essences plus inutiles les unes que les autres : laurier sauce, pernetia,....y compris deux Trachycarpus fortunei (variété de palmiers) qui encadrent la passerelle...(On se demande ce qu'il foutent là; faut-il y voir un reliquat de la mégalomanie du Petit Lu ????). Je vous tairai le coût des travaux, il était jusqu'il y a peu, exposé sur un tableau récapitulatif à l'entrée du site.
Enfin, la partie la plus éloignée, aussi la plus sauvage, est le terril proprement dit duquel on peut découvrir la région jusqu'aux éoliennes de Gerpinnes, la tour du Gibet à Thuin, etc...

Bien sûr il faut gravir mais en suivant un large sentier (prévu pour l'accès en véhicule jusqu'au sommet) à flanc de butte et en colimaçon. La part belle y est laissée aux essences pionnières classiques : saules (Salix caprea, bouleaux (Betula sp), sureaux noirs lacinié s(Sambuccus nigra laciniata), chênes sessiles (Quercus petraea), merisiersPrunus avium (quelques beaux spécimen), etc...

A vous d'en faire l'expérience !


A l'ombre des Derricks.....

Vue sur Marcinelle et le Terril de la TombeLa table d'orientation au sommet
le ciel fort contrasté de ce mardi dernier assombrit quelque peu la vue, mais à défaut de luminosité du moins profite-t-on d'une fameuse aération....

Je ne me suis guère exprimé quant à la botanique herbacée. Elle se compose de vipérines (Echium vulgare), molènes en tous genres, séneçons sud-américains (Senecio inaequidens), épervières (Hieracium),....Mais on atteint le sommet (si je peux dire) avec la concentration dans une surface d'un are environ, le long d'un chemin fréquenté par les promeneurs (beaucoup d'enfants d'ailleurs), d'une station de morelles noires (Solanum nigrum) et même d'un énorme pied de Pomme épineuse (Datura stramonium), qui a vu de sa fructification de l'année se prépare une belle descendance.....

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