Ce vaste espace se présente comme une succession de buttes et de combes (relativement profondes du reste) dont certaines retenant l'eau de façon permanente se sont muées en petits étangs plus ou moins alignés et ceints d'une végétation rivulaire développée. Ils sont des lieux de reproduction désignés pour les foulques macroulles et autres poules d'eau; à l'occasion également pour des grèbes castagneux...
Le sol essentiellement minéral est zébré des coulées de lagomorphes et de leurs inséparables prédateurs : les renards. Outre les ceintures de phragmites entourant les "étangs", il existe une vaste zone humide mais non détrempées où ils (les phragmites) se retrouvent en mélange avec la baldingère et autres molinie et canche où se rencontrent bruants des roseaux, mésanges à longue queue (gorge bleue à miroir ???) et de nombreux limicoles qui y trouvent une provende riche en invertébrés et d'insectes en tous genres.
la végétation ligneuse est cantonnée aux essences strictement pionnières : bouleaux essentiellement mais on peut y découvrir des "bonsaïs" naturels comme ce petit chêne (il en est également d'érables, de saules,...)
De petits airs de steppe pour cette partie gramineénne du site....
Contrairement à ce que pourraient laisser penser ces photos, une visite approfondie, incluant la visite des divers "vaux" que l'on rencontre, demande une condition physique au moins équivalente (sinon plus) que celle nécessaire pour gravir un terril classique. A la longue, la répétition des escalades et descentes finit par peser....Autant savoir !
Pour évoquer les avatars possibles, économico-politico-commerciaux de la zone, quelles que soient les motivations de ceux qui devront décider, qu'ils sachent à tout le moins la valeur de ce qu'ils feraient ainsi disparaître.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire