ZoneTerrils
Du monde minéral aux mondes végétal et animal....
lundi, décembre 17
jeudi, août 2
Visite éclair au Pétria...
Daucus carota
Hypericum perforatum
Populus trichocarpa
Acer pseudoplatanus variegatum (nizetii ??)
Rubus caesius (?)
Erigeron annuus
lundi, novembre 27
La future zone commerciale courcelloise ???
Le site dit du 'Terril n°5' aux confins de Trazegnies et de Chapelle n'a de terril que le nom, à défaut d'en avoir la physionomie typique...
Ce vaste espace se présente comme une succession de buttes et de combes (relativement profondes du reste) dont certaines retenant l'eau de façon permanente se sont muées en petits étangs plus ou moins alignés et ceints d'une végétation rivulaire développée. Ils sont des lieux de reproduction désignés pour les foulques macroulles et autres poules d'eau; à l'occasion également pour des grèbes castagneux...
Le sol essentiellement minéral est zébré des coulées de lagomorphes et de leurs inséparables prédateurs : les renards. Outre les ceintures de phragmites entourant les "étangs", il existe une vaste zone humide mais non détrempées où ils (les phragmites) se retrouvent en mélange avec la baldingère et autres molinie et canche où se rencontrent bruants des roseaux, mésanges à longue queue (gorge bleue à miroir ???) et de nombreux limicoles qui y trouvent une provende riche en invertébrés et d'insectes en tous genres.
la végétation ligneuse est cantonnée aux essences strictement pionnières : bouleaux essentiellement mais on peut y découvrir des "bonsaïs" naturels comme ce petit chêne (il en est également d'érables, de saules,...)
De petits airs de steppe pour cette partie gramineénne du site....
Contrairement à ce que pourraient laisser penser ces photos, une visite approfondie, incluant la visite des divers "vaux" que l'on rencontre, demande une condition physique au moins équivalente (sinon plus) que celle nécessaire pour gravir un terril classique. A la longue, la répétition des escalades et descentes finit par peser....Autant savoir !
Ce vaste espace se présente comme une succession de buttes et de combes (relativement profondes du reste) dont certaines retenant l'eau de façon permanente se sont muées en petits étangs plus ou moins alignés et ceints d'une végétation rivulaire développée. Ils sont des lieux de reproduction désignés pour les foulques macroulles et autres poules d'eau; à l'occasion également pour des grèbes castagneux...
Le sol essentiellement minéral est zébré des coulées de lagomorphes et de leurs inséparables prédateurs : les renards. Outre les ceintures de phragmites entourant les "étangs", il existe une vaste zone humide mais non détrempées où ils (les phragmites) se retrouvent en mélange avec la baldingère et autres molinie et canche où se rencontrent bruants des roseaux, mésanges à longue queue (gorge bleue à miroir ???) et de nombreux limicoles qui y trouvent une provende riche en invertébrés et d'insectes en tous genres.
la végétation ligneuse est cantonnée aux essences strictement pionnières : bouleaux essentiellement mais on peut y découvrir des "bonsaïs" naturels comme ce petit chêne (il en est également d'érables, de saules,...)
De petits airs de steppe pour cette partie gramineénne du site....
Contrairement à ce que pourraient laisser penser ces photos, une visite approfondie, incluant la visite des divers "vaux" que l'on rencontre, demande une condition physique au moins équivalente (sinon plus) que celle nécessaire pour gravir un terril classique. A la longue, la répétition des escalades et descentes finit par peser....Autant savoir !
Pour évoquer les avatars possibles, économico-politico-commerciaux de la zone, quelles que soient les motivations de ceux qui devront décider, qu'ils sachent à tout le moins la valeur de ce qu'ils feraient ainsi disparaître.
dimanche, novembre 26
Sainte catherine au 6perier ...Scouts toujours...
mercredi, novembre 22
La mémoire de la Terre.....
Le site du Bois du Cazier à Marcinelle a fait l'objet de récents réaménagements de l'espace terril en vue de le mettre au diapason du musée proprement dit qui acquiert de plus en plus de notoriété.
A ce titre, trois "zones" sont à considérer. L'une plus proche du musée étant une petite butte allongée parcourue d'un sentier style "sente à baudets" partiellement replantée d'arbrisseaux et sous-arbrisseaux à fleurs en sus des espèces pionnières déjà présentes. No comment, mais l'entomofaune y trouvera sûrement son compte. Une seconde se trouve en prolongement du parking bas et a été également réaménagée avec des essences plus inutiles les unes que les autres : laurier sauce, pernetia,....y compris deux Trachycarpus fortunei (variété de palmiers) qui encadrent la passerelle...(On se demande ce qu'il foutent là; faut-il y voir un reliquat de la mégalomanie du Petit Lu ????). Je vous tairai le coût des travaux, il était jusqu'il y a peu, exposé sur un tableau récapitulatif à l'entrée du site.
Enfin, la partie la plus éloignée, aussi la plus sauvage, est le terril proprement dit duquel on peut découvrir la région jusqu'aux éoliennes de Gerpinnes, la tour du Gibet à Thuin, etc...
Bien sûr il faut gravir mais en suivant un large sentier (prévu pour l'accès en véhicule jusqu'au sommet) à flanc de butte et en colimaçon. La part belle y est laissée aux essences pionnières classiques : saules (Salix caprea, bouleaux (Betula sp), sureaux noirs lacinié s(Sambuccus nigra laciniata), chênes sessiles (Quercus petraea), merisiersPrunus avium (quelques beaux spécimen), etc...
A vous d'en faire l'expérience !
A l'ombre des Derricks.....
Vue sur Marcinelle et le Terril de la TombeLa table d'orientation au sommet
le ciel fort contrasté de ce mardi dernier assombrit quelque peu la vue, mais à défaut de luminosité du moins profite-t-on d'une fameuse aération....
Je ne me suis guère exprimé quant à la botanique herbacée. Elle se compose de vipérines (Echium vulgare), molènes en tous genres, séneçons sud-américains (Senecio inaequidens), épervières (Hieracium),....Mais on atteint le sommet (si je peux dire) avec la concentration dans une surface d'un are environ, le long d'un chemin fréquenté par les promeneurs (beaucoup d'enfants d'ailleurs), d'une station de morelles noires (Solanum nigrum) et même d'un énorme pied de Pomme épineuse (Datura stramonium), qui a vu de sa fructification de l'année se prépare une belle descendance.....
A ce titre, trois "zones" sont à considérer. L'une plus proche du musée étant une petite butte allongée parcourue d'un sentier style "sente à baudets" partiellement replantée d'arbrisseaux et sous-arbrisseaux à fleurs en sus des espèces pionnières déjà présentes. No comment, mais l'entomofaune y trouvera sûrement son compte. Une seconde se trouve en prolongement du parking bas et a été également réaménagée avec des essences plus inutiles les unes que les autres : laurier sauce, pernetia,....y compris deux Trachycarpus fortunei (variété de palmiers) qui encadrent la passerelle...(On se demande ce qu'il foutent là; faut-il y voir un reliquat de la mégalomanie du Petit Lu ????). Je vous tairai le coût des travaux, il était jusqu'il y a peu, exposé sur un tableau récapitulatif à l'entrée du site.
Enfin, la partie la plus éloignée, aussi la plus sauvage, est le terril proprement dit duquel on peut découvrir la région jusqu'aux éoliennes de Gerpinnes, la tour du Gibet à Thuin, etc...
Bien sûr il faut gravir mais en suivant un large sentier (prévu pour l'accès en véhicule jusqu'au sommet) à flanc de butte et en colimaçon. La part belle y est laissée aux essences pionnières classiques : saules (Salix caprea, bouleaux (Betula sp), sureaux noirs lacinié s(Sambuccus nigra laciniata), chênes sessiles (Quercus petraea), merisiersPrunus avium (quelques beaux spécimen), etc...
A vous d'en faire l'expérience !
Vue sur Marcinelle et le Terril de la TombeLa table d'orientation au sommet
le ciel fort contrasté de ce mardi dernier assombrit quelque peu la vue, mais à défaut de luminosité du moins profite-t-on d'une fameuse aération....
Je ne me suis guère exprimé quant à la botanique herbacée. Elle se compose de vipérines (Echium vulgare), molènes en tous genres, séneçons sud-américains (Senecio inaequidens), épervières (Hieracium),....Mais on atteint le sommet (si je peux dire) avec la concentration dans une surface d'un are environ, le long d'un chemin fréquenté par les promeneurs (beaucoup d'enfants d'ailleurs), d'une station de morelles noires (Solanum nigrum) et même d'un énorme pied de Pomme épineuse (Datura stramonium), qui a vu de sa fructification de l'année se prépare une belle descendance.....
lundi, novembre 13
Un but de promenade pour les tapeurs de cailloux : le Martinet
Les deux buttes jumelles de Roux, propriété de la Ville de Charleroi, sont l'un des sites du genre les plus arborés. Le stade préforestier y est déjà bien établi de par l'intervention essentielle des essences pionnières. Il faut savoir aussi qu'alors que l'exploitation du lavoir à charbon du site battait encore son plein (le puit étant quant à lui fermé), un architecte de la région (Guy CAPART) jouant son petit sylviculteur en herbe, y effectuait déjà des plantations de regarnissage du terril : à base de chêne, de merisiers, de robiniers et d'érables... L'on remarquera que les chênes et merisiers ne sont guère à l'aise sur ces pentes raides alors que les érables (dans les bas de pentes) et les robiniers (plus haut) s'en tirent relativement bien. Des saules blancs et quelques espèces fruitières (Malus) s'y sont ajoutés. Sans parler des ligneux invasifs comme le Buddleia et Prunus serrotina qui ont également trouvé leur place. Le règne fungique est bien représenté avec nombre d'Amanitacées, de Lactaires et Russules, Laccaires et Paxilles ainsi que sur versant ouest, sur schistes thermophiles, les inévitables Astrées hygrométriques.
Une grande diversité de bryophytes et de thallophytes peut y être observée toute l'année, pour les floraisons des angiospermes c'est un peu juste à l'heure présente, sauf peut-être pour la séneçon sud-africain (S. inaequidens), qui y fleurit presque toute l'année.
Une grande diversité de bryophytes et de thallophytes peut y être observée toute l'année, pour les floraisons des angiospermes c'est un peu juste à l'heure présente, sauf peut-être pour la séneçon sud-africain (S. inaequidens), qui y fleurit presque toute l'année.
samedi, novembre 11
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